Foot - FFF - Raymond Domenech confirmé
Le conseil fédéral de la FFF a maintenu Raymond Domenech dans ses fonctions de sélectionneur de l'équipe de France, mercredi, a indiqué son président Jean-Pierre Escalettes au siège de l'institution, avenue de Grenelle à Paris. Il est mandaté jusqu'à la Coupe du monde 2010, selon les termes de son contrat. Le président de la Fédération a indiqué que cette décision avait été prise suite à un vote à bulletins secrets, à sa demande, et que celui-ci avait donné le même score que le 3 juillet dernier avec le vote à main levée : dix-neuf voix favorables, une abstention. Frédéric Thiriez - qui n'était pas encore convaincu, samedi soir, de vouloir reconduire le sélectionneur - a confirmé avoir voté pour lui.
Contrairement aux termes de la prolongation du 3 juillet dernier, il n'y aura pas de mise au point ''transitoire'' après les deux rencontres face à la Lituanie, au printemps 2009. «Il n'y aura pas d'arrêt sur images...», dit Escalettes. Rien de requis, non plus, sur son attitude ou sa communication. « Raymond Domenech a gommé certains aspects difficiles de sa communication, avec humilité et réalisme» constate, ravi, le président. Jean-Pierre Escalettes a parlé d'un «parcours correct, avec deux matches à l'extérieur, sans plus», pour qualifier les quatre points pris neuf possibles en début de qualifications pour la Coupe du monde 2010. «Mais nous n'avons pas hypothéqué nos chances», constate-t-il aussi. C'est précisément ce qui était demandé au sélectionneur. «On aurait pu s'en tenir à ça, mais deux choses ont fait pencher la balance de façon beaucoup plus forte : c'est ce qui s'est passé sur le terrain», a-t-il ensuite développé.
« Ils veulent aller en 2010 avec leur coach »
« Je pense à la deuxième mi-temps contre la Serbie, et au miracle de Constanta, avec 67% de possession de balle, des occasions, un football généreux tourné vers l'avant. Il s'est passé quelque chose» a dit Jean-Pierre Escalettes, confirmant que la deuxième mi-temps en Roumanie avait été décisive (2-2). «Gérard Houllier disait : ''c'est dans l'adversité que naissent les grandes équipes''. Nous l'avons connue, cette adversité. Il y a eu une campagne de presse comme je ne l'ai jamais vu, des blessures successives jusqu'à la dernière minute, avec notre capitaine Patrick Vieira, un début de match catastrophique. Mais il y a eu un coach qui a su dire ce qu'il avait à dire. Il y a eu une révolte technique aussi. Ceux qui vivent dans cette équipe vous le disent : c'est la vérité, il y a adhésion des joueurs. Ils veulent aller en 2010 avec leur coach». Changer de sélectionneur à un tel moment «serait criminel, maintenant que la machine est lancée» a conclu Jean-Pierre Escalettes.
Le patron de la FFF, très volontaire et expansif au micro de l'auditorium, a aussi fait comprendre qu'il avait blessé par les mises en causes de son autorité au cours des dernières semaines. «Quand un conseil fédéral a une ligne de conduite, il assume, il tient bon malgré les vents contraires. Si ça, ce n'est pas ça un pouvoir fort..., a-t-il exposé. On admet que notre ligne ne soit pas la ligne de la presse et de l'opinion publique. C'est la démocratie, et tout le monde a le droit de s'exprimer. Mais nous ne sommes pas là pour tanguer. Au conseil fédéral, il n'y a pas de marionnette, pas de béni oui-oui. Il y a des gens compétents qui prennent des décisions mûrement réfléchies sans être soumis à une pression quelconque. Laissons le bateau avancer.»
L'équipe.fr
Déprimant...
Le 14 octobre 2009 se joue le dernier match des qualifs.
Le 15 octobre 2009, peut-être que tous ces cons de le FFF se rendront compte de l'erreur qu'ils ont faite, et deux fois plutôt qu'une.